MISE à JOUR LE
La France se lance dans une révolution énergétique, et l'un des axes majeurs de cette transition est l'éradication des "passoires thermiques". Ces logements énergivores, souvent mal isolés et peu performants sur le plan énergétique, sont progressivement mis sous pression par des mesures législatives de plus en plus strictes. Parmi celles-ci, l'interdiction de location des logements classés DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) G le 1er janvier 2025 constitue un tournant décisif.
Les passoires thermiques, classées F et G, représentent des logements particulièrement gourmands en énergie. Ce phénomène est le résultat de mauvaises isolations, d'équipements vétustes ou d'un système de chauffage obsolète. Ces logements entraînent une consommation d'énergie excessive, ce qui se traduit par des factures de chauffage particulièrement lourdes pour les occupants.
Le problème est d'ordre social, environnemental et économique :
L'interdiction vise donc à inciter les propriétaires à améliorer la performance énergétique de leurs biens, notamment par des travaux de rénovation thermique.
Les dates d’interdiction se déploient de manière progressive :
Ces dates peuvent sembler éloignées, mais elles s’accompagnent de conséquences financières et légales qui incitent à agir dès maintenant.
La rénovation énergétique des logements classés F et G devient un impératif pour les bailleurs qui souhaitent éviter l’interdiction de location. Cependant, les travaux nécessaires sont souvent coûteux. Un passage de la classe G à la classe D nécessite des interventions profondes, comme l'isolation des murs, le remplacement des fenêtres, l'installation de systèmes de chauffage performants, voire une rénovation complète de l'installation électrique et de la ventilation.
Pour soutenir les bailleurs dans cette transition énergétique, plusieurs dispositifs d’aides financières sont proposés :
La situation est plus complexe en copropriété , où un propriétaire individuel ne peut pas toujours entreprendre des travaux de manière autonome. Toute intervention qui affecte les parties communes (comme l'isolation extérieure ou la rénovation du système de chauffage collectif) doit être approuvée par l'assemblée générale des copropriétaires. Cela peut entraîner des délais importants et des blocages si des copropriétaires sont réticents aux travaux en raison du coût ou de leur manque d'intérêt pour la réglementation.
En cas de non-conformité à la nouvelle réglementation, les bailleurs risquent des sanctions, bien que celles-ci soient encore en cours de définition. Ce qui est certain, c'est que le DPE devient opposable , ce qui signifie que les locataires peuvent se retourner contre les propriétaires si un logement ne respecte pas la classe énergétique annoncée. Cela peut entraîner des réductions de loyers , voire des dommages et intérêts .
De plus, la loi Airbnb interdit également la location en meublé de tourisme des biens classés G à partir de 2025.
Les mesures de 2025 sont seulement la première étape d'une série de réformes qui visent à éradiquer les passoires thermiques d'ici 2034. Pour les bailleurs, il est essentiel de commencer dès aujourd'hui à envisager la rénovation de leurs logements afin d'éviter les sanctions à venir et de garantir des loyers plus attractifs grâce à une meilleure performance énergétique.
Ainsi, au-delà des enjeux légaux et financiers, la rénovation énergétique est aussi un moyen d'augmenter la valeur de son bien tout en contribuant à la transition écologique du pays. Si vous êtes propriétaire d'un bien classé DPE F ou G, n'attendez plus pour faire les démarches nécessaires. L'avenir de vos investissements immobiliers en dépend !
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