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Ce calculateur prend en compte l'application des modifications des seuils pour les petites surfaces (entre 8 m² et 40 m²). Il intègre également l'effet de la réforme sur le coefficient de conversion de l'énergie finale en énergie primaire pour l'électricité, avec un passage du coefficient 2,3 à 1,9 (source : Ministère de la Transition écologique). Pour les logements d’une surface comprise entre 8 m² et 40 m², les valeurs de seuil indiquées correspondent à une altitude inférieure à 800 m. Au-delà de cette altitude, les seuils entre classes doivent être ajustés. Pour toute précision complémentaire, vous pouvez me contacter. Plus de détails sont disponibles sur le texte officiel : Texte officiel sur Légifrance .
Le facteur de conversion traduit la quantité d’énergie primaire nécessaire pour obtenir 1 kWh d’énergie finale dans un logement. Pour l’électricité, ce coefficient était de 2,3 : produire 1 kWh pour votre usage domestique nécessitait 2,3 kWh d’énergie primaire. Pour le bois ou le gaz, le facteur est de 1, car ces énergies sont directement consommées sur place sans transformation.
Pour les énergies directement consommées comme le bois, le fioul ou le gaz, le facteur est simplement 1. Pour l’électricité, il dépend des différentes sources utilisées (nucléaire, solaire, éolien, hydraulique, centrales thermiques) et de leurs rendements. Chaque pays peut adopter un coefficient national ou se baser sur la valeur européenne. En France, le coefficient national était 2,3, mais le coefficient européen est de 1,9.
Le DPE évalue la performance énergétique et les émissions de gaz à effet de serre d’un logement. La consommation d’énergie primaire est utilisée pour déterminer l’étiquette énergie. On calcule d’abord les besoins en énergie finale (chauffage, eau chaude, climatisation, éclairage, auxiliaires) puis on applique le coefficient correspondant à la source d’énergie, notamment pour l’électricité. La note finale du DPE correspond à la pire des deux étiquettes (énergie et émissions).
Initialement fixé à 2,58, puis abaissé à 2,3 en 2021, le coefficient de conversion électrique passera à 1,9. Le Gouvernement a annoncé que cette valeur sera appliquée en France à partir du 1er janvier 2026.
Cette réforme vise à mieux refléter le mix électrique français et à concentrer les efforts de rénovation sur les logements les plus émetteurs de gaz à effet de serre. Elle permet de rééquilibrer les objectifs de réduction de consommation énergétique et de réduction des émissions carbone. Les logements chauffés à l’électricité verront leur classement DPE mieux correspondre à leur impact réel sur le climat.
La consommation en énergie primaire baisse pour les logements utilisant l’électricité. Exemple : un logement 100% électrique consommant 100 kWh/m² d’énergie finale avait 230 kWh/m² en énergie primaire. Après le changement, ce chiffre passe à 190 kWh/m².
Les logements utilisant l’électricité pour chauffage ou eau chaude peuvent voir leur étiquette énergie s’améliorer d’une classe, voire deux pour les plus petits logements. Aucune étiquette ne sera dégradée. Même si l’étiquette globale reste identique, le nouveau coefficient facilite l’amélioration future via des travaux.
Le nouveau coefficient sera appliqué dès le 1er janvier 2026 pour tout DPE ou audit réalisé à partir de cette date.
Les DPE existants restent valides 10 ans. À partir du 1er janvier 2026, il sera possible de télécharger gratuitement une attestation de nouvelle étiquette via l’Observatoire DPE-Audit de l’Ademe, reflétant le nouveau coefficient.
Le passage de 2,3 à 1,9 permettra à environ 850 000 logements électriques de sortir du statut de passoire énergétique (classes F ou G), parmi les 4,8 millions recensées en 2023.
Les DPE réalisés avant le 1er janvier 2026 restent valides, tout comme les attestations de nouvelle étiquette téléchargées. Les transactions nécessitent un DPE ou attestation valide.
Les DPE et audits avant le changement restent utilisables pour obtenir des aides comme MaPrimeRénov’. Des attestations actualisées seront disponibles pour faciliter les démarches à partir de janvier 2026.
La baisse du coefficient accentue les gains DPE pour les logements équipés de pompes à chaleur ou chauffe-eau thermodynamiques. Les logements au gaz ou fioul ne sont pas incités à passer massivement à l’électricité, mais l’électrification de l’eau chaude et du chauffage via des solutions subventionnées reste avantageuse.
Oui. Les nouvelles attestations éditées par l’Ademe prennent en compte les seuils spécifiques aux logements de moins de 40 m².